Comptines et jeux de notre enfance

Liliane et Marie Rose

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LES PETITS SANTONS
 


Dans une boîte en carton

Sommeillent les petits santons

Le berger, le rémouleur

Et l’enfant Jésus Rédempteur

Le ravi qui le vit est toujours ravi

Les moutons, en coton

Sont serrés au fond

Un soir, alors

Paraît l’étoile d’or

Et tous les petits santons

Quittent la boîte de carton

Naïvement, dévotement,

Ils vont à Dieu porter leurs vœux

Et leur chant est touchant

Noël, joyeux Noël

Noël joyeux de la Provence.

 

Le berger comme autrefois

Montre le chemin aux trois rois

Et ces rois ont pour suivants,

Des chameaux chargés de présents

Leurs manteaux sont très beaux

Dorés au pinceau

Et ils ont le menton

Noirci au charbon

De bon matin

J’ai vu passer le train

Ils traînaient leurs pauvres pieds

Sur les gros rochers de papier

Naïvement, dévotement

Ils vont à Dieu porter leurs vœux

Et leur chant est touchant

Noël, Joyeux Noël

Noël joyeux de la Provence

 

Dans l’étable de bois blanc,

Il est là le divin enfant,

Entre le bœuf au poil roux

Et le petit âne à l’œil doux

Et l’enfant vagissant

Murmure en dormant

« Les jaloux sont des fous

Humains aimez-vous ».

Mais au matin

Joyeux Noël prend fin

Et tous les petits santons

Regagnent la boîte en carton

Naïvement, dévotement

Ils dormiront dans du coton

En rêvant, de doux chants

Noël, Joyeux Noël,

Noël joyeux de la Provence.

 

 


 

La bonne aventure

 


Je Suis un petit poupon

De belle figure

Qui aime bien les bonbons

Et les confitures

Si vous voulez m’en donner

Je saurai bien les manger

 

La bonne aventure oh gué

La bonne aventure

 

Lorsque les petits garçons

Sont gentils et sages

On leur donne des bonbons

De belles images

Mais quand ils se font gronder

C’est le fouet qu’il faut donner

 

La triste aventure  oh gué

La triste aventure

 

Je serai sage et mignon

Pour plaire à ma mère

Je saurai bien mes leçons

Pour plaire à mon père

Je veux bien les contenter

Et s’ils veulent bien m’embrasser

 

La bonne aventure oh gué

La bonne aventure

 


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Gai, gai, l'écolier !
 

Refrain

 Gai gai l’écolier

C’est demain les vacances

Gai gai l’écolier

Demain je partirai

 1er couplet

 A bas les analyses

Les verbes et les dictées

Tout ça c’est des bêtises

Allons nous amuser

 (au refrain)

 2ème couplet

 A bas la cuisinière

Qui pisse dans les chaudrons

Et dit aux pensionnaires

Voilà du bon bouillon

 (au refrain)

 3ème couplet

 Passons par la fenêtre

Cassons tous les carreaux

Et si le maître parle

Cassons-lui le museau

 Gai gai l’écolier

C’est demain les vacances

Gai gai l’écolier

C’est demain les  congés

 Les cahiers au feu

Les maîtresses au milieu

  


 

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Toc, toc. Qui frappe à mon carreau ?
Ce sont de grosses gouttes d' eau.
Bonjour Madame la pluie
Votre visite m' ennuie
Allez plutôt dans le jardin
Arroser le jasmin, l'églantine et les pâquerettes
On n' entre pas dans ma chambrette

 

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Cette petite poésie est destinée aux jeunes enfants pour apprendre le nom des doigts de la main


MA MAIN

 

Ma main, voici ma main                                                          On agite la main

Elle a cinq doigts

En voici 2, en voici 3                                                               On mime en les montrant

Celui-ci, le petit bonhomme                                                                 ‘’                                

C’est le gros pouce qu’il se nomme

L’index qui montre le chemin                                                   ‘’

Est le second doigt de ma main

Entre l’index et l’annulaire

Le majeur paraît un grand frère                                                           ‘’

L’annulaire porte un anneau                                                                ‘’

Avec sa bague il fait le beau

Le minuscule auriculaire                                                                      ‘’

Marche à côté de l’annulaire

Regardez mes cinq doigts travailler                                          On bouge tous les doigts

Chacun fait son petit métier

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A l'école de la soeur Marie,
on entend les enfants qui crient
voulez-vous vous taire
enfants de pomme de terre
taisez-vous, vous aurez 2 sous .

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Le Palais royal est un beau palais
ou les jeunes filles sont  a marier
Mlle ...... est la préférée de Mr .......
qui veut l'épouser ......

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Cueillons la rose , sans la laisser faner
elle est éclose , il faut la ramasser

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Jeux d’enfants et adolescents

 

Les 5 pierres : On avait 5 cailloux de taille moyenne, assez ronds et lisses qui pouvaient tenir dans la main. C’était le jeu des osselets des familles pauvres. Les plus riches avaient des osselets en résine ou en plastique.

 

Scoubidous : combien en avons-nous faits, avec des fils tressés en carré ou en rond de toutes les couleurs, en chantant scoubidou-bidou-Ah !

 

La toupie-(photo) : Zarbout : On avait de super toupies en bois ou métalliques avec de belles couleurs que l’on faisait tourner sur elles-mêmes en déployant la ficelle et que l’on lançait par terre afin qu’elle continue de tourner sur le sol si l’on était assez habiles, sinon elle s’arrêtait en retombant lamentablement !

 2 modèles répertoriés : La trapue et la carotte plus longue

Jeu des noyaux

(Jeu des « mouchmechs ») (abricots en arabe)

On posait par terre des noyaux séchés d’abricots et un en équilibre sur le dessus, le tout formant une pyramide et avec un autre noyau on déquillait la pyramide. C’était le jeu de billes des pauvres.

 

Hula-Hop : Grands cerceaux en plastique de couleurs vives (j’en ai eu un jaune) que l’on faisait tournoyer autour de la taille en se déhanchant puis on le faisait descendre jusqu’aux chevilles, sans le faire tomber, et ensuite on le faisait remonter à nouveau jusqu’à la taille. On jouait dans la rue : il fallait que l’on nous voit pour épater les copains et les copines….Pas étonnant que l’on restait minces. Là aussi c’était le sport de ceux qui n’avaient pas les moyens d’aller dans des clubs.

 

Saut à la corde en solo ou à 3. Pour créer la difficulté on doublait la corde et il fallait ne pas se mélanger « les pinceaux ». A chaque tour de corde on chantait « La Loire prend sa source au Mont Gerbier des Joncs…. » ou bien « La Tour Eiffel fait 300 mètres de hauteur, pour y monter il  faut compter…1…2…3…4. Il était très rare que nous arrivions jusqu’à 300 !!! ou encore on chantait « Le Palais Royal est un beau palais, toutes les jeunes filles sont à marier…. »

 

Si ces comptines(ou chansons enfantines) t’intéressent je peux peut-être forcer ma mémoire pour en retrouver toutes les paroles

 

Le yoyo : sans commentaires

 

Le bilboquet : sans commentaires

 

Les hula-hop et le yoyo sont très tendance dans les écoles en 2005 (dixit la sœur de Marie-Rose qui est instit.)

 

Tire boulette:     Lance pierre avec gomme carrée de chez Robana

Skis d'eau : Flotteurs en forme de skis (lage cellier)

Cataphore forcé jusqu'au bis :  terme technique de jeu de billes
 

Jeu du quinet

Les régles du quinet étaient assez simple,il fallait à l'aide de la masse (manche)envoyer le quinet le plus loin possible. Le joueur avait trois essais, s'il ratait,le tour passait à l'adversaire.La masse était l'unité de longueur pour mesurer la distance qui séparait le quinet de son point de départ à son point de chute .
une fois le quinet envoyé il fallait taper sur l'un des 2 bouts pour le faire décoller du sol et jongler le plus de fois possible avant de le taper au vol et l'expédier loin.
On mesurait à l'aide de la masse la distance du point de chute juqu'au point de départ et l'on multipliait éventuellement par le nombre de jonglages (exp 30x3=90).La masse était alors reposée sur sur son socle de départ et l'adversaire avec le quinet en le lançant devait faire tomber la masse.S'il réussissait c'était lui qui prenait les points mais aussi le tour à jouer.La partie se jouait en principe en 500 points. J'ai vu recemment un reportage sur le Tibet et les enfants jouaient au quinet.